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Fêtes chrétiennes
26 mai 2007

Le Samedi Saint polonais

Le Samedi Saint polonais

La rélecture du rite pascale

Marta BILSKA

2007

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bénédiction des alliments, XIXe siècle

 Introduction

Le temps du carême et le temps pascal dans l’Eglise locale de la Pologne sont marqués par des différentes rites inconus dans la liturgie française. Les plus répandus sont : la liturgie de la Vierge de douleurs chantée tous les dimanches du carême, le tombeau de Jésus fait dans chaque église pour le triduum pascal et l’adoration du Christ au tombeau, ainsi que la bénédiction des aliment au cours de la journée le Samedi Saint. Dans ce travail je vais me concentrer d’avantage sur ce dernier qui est donc la bénédiction des aliments.

 

1. Origine de la bénédiction des aliments

L’origine de cette bénédiction est une longue histoire. Les plus anciens témoignages liturgiques viennent du VIIe – VIIIe siècle, et ils concernent aussi bien l’Eglise d’Orient que l’Eglise d’Occident. Ce rite c’est répandu très vite. De sa réception en Pologne parlent des sources historiques du XIIIe et XIVe siècle.

Ces recines profondes viennent de la Pâque juive, qui existait – comme nous disent des différentes récherches – du temps d’avant Moïse, dans l’époque des migrations des Hébreux. Elle était fêtée au printemps, au moment de la pleine lune, le quatorsième jour du mois abib (plus tard – nisan). L’élément le plus important du rite a été le sacrifice de l’agneau et le repas festif. Les organes intérieurs étaient prédestinés à l’holocauste et la viande était partagée entre les participants du sacrifice.

2. La prière de bénédiction et le rite

Parole d’introduction dite avant la bénédiction par celui qui la fait :

La bénédiction des aliments pascals est une ancienne coutume dans l’Eglise. Elle nous rappelle la vérité exprimée par Saint Paul : « Soit que vous mangiez, soit que vous buviez, quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu  » (1 Cor 10,31). Se nourrir ets un acte sacré,et pour cela nous prions avant et après chaque repas, et pour la plus grande fête de la Résurrection de Jésus nous faisons bénir aussi ces aliments.

Quand nous allons terminer le saint carême pascale et nous rencontrerons le Christ Réssucité dans la saint Eucharistie du jour de Pâques, nous retournerons dans nos maisons avec la joie, et avec le Christ nous nous metterons ensemble à la table festive. Là nous nous exprimerons la bienveillance les uns envers les autres en se présentant les voeux et en partageant l’oeuf béni, signe de la nouvelle vie.

Prière :

Prêtre : Demandons le Christ Seigneur, qui est toujours présent parmi ceux qui L’aiment, qu’Il bénisse ces aliments prédestinés à la tabla pascale.

Tout le monde prie un instant en silence, après quoi celui qui bénit dit :

Seigneur Jésus Christ,

la veille de ta passion et de ta mort, tu as demandé tes disciples de préparer le repas pascal, le jour de ta Résurrection tu as répondu à l’invitation des deux de tes disciples et tu t’est mis à la table avec eux, et tard le soir tu est venu chez les Apôtres pour manger avec eux ; nous te demandons, donne-nous de vivre avec foi ta présence parmi nous durant le repas festif, le jour de ta victoire, pour que nous puissions se réjouir de participer à ta vie et à ta résurrection.

Pain de vie, qui es descendu du ciel et qui donnes au monde la vie dans la sainte communion ; bénis ce pain et tous gateâux de fête à la mémoire du pain dont tu nourrit le peuple qui t’a écouté avec perséverence au désert, et lequel tu as préparé au bord du lac pour tes disciples après ta rérurection.

Agneau de Dieu, qui as vaincu le mal et qui as purifié le monde du péché ; bénis cette viande, cette charcouterie et tous les plats que nous allons manger à la mémoire de l’Agneau pascal et des plats que tu as mangé avec tes Apôtres pendant la cène. Bénis aussi le sel, qu’il nous garde de la destruction.

Christ, notre vie et notre résurrection ; béni ces oeufs, signe de la vie nouvelle, pour qu’en les partageant dans nos familles et avec les amis et les proches, nous puissions aussi partager la joie de ta présence parmi nous. Donne à tous d’arriver à ton banquet éternel là, où tu vis et règnes pour les siècles des siècles. Amen.

Celui qui fait la bénédiction asperge en silence les aliments avec de l’eau bénite. Après cela, il invite tout le monde à embrasser la croix, à l’adoration de Jésus au tombeau, à la participation au Vigile pascal et à la procession de la Résurrection.

 Le rite de la bénédiction faisaient les évêques, les prêtres, les diacres, les lecteurs et bien les laïcs. Il faut rémarquer aussi que l’information sur les lecteurs date du XIXe siècle et concerne uniquement la Pologne. Au Moyen Age ce rite a été réservé au curé et faisait partie des droits paroissiales, ce qui a provoqué au XVe siècle des disputes entre les prêtres diocésains et les religieux. Le rituel polonais actuel du 1994 donne une norme précise : « Ce rite peuvent célébrer les prêtres (c’est à dire les évêques et les presbitres) et les diacres, ainsi que les acolites et les lecteurs institués par l’évêque qui sont des séminaristes en vue du sacerdoce. La bénédiction des aliments peuvent faire aussi à la maison le père ou la mère ou bien un autre membre de la famille avant le repas du matin le dimanche de la solanité de la Résurrection du Seigneur ».[1]

 

3. Les éléments et leur signification

La séléction contemporaine des aliments à bénir est modeste et très cherchée, même éloignée de celle qui existait à l’origine. Le rituel polonais actuel (du 1994) nous parle de la bénédiction du pain, des gateâux, de la viande, de la charcouterie, des oeufs et de tous les plats. Pourtant jusqu’au Xe siècle l’unique alliment a été l’agneau rôti, entier ou en morceaux. Plus tard il a été remplacé par des autres sortes de viande, et même par des petites statues en beurre, en pâte, en sucre, en chocolat ou en plâtre.

Petit à petit la matière de e rite s’est developé et de même le nombre des formules de bénédictions a augmenté jusqu’à 54. On bénissait l’agneau, le jambon, la saucisse, le lard, les cochons entiers et les volailles ; ainsi que le fromage, le beurre et tous les produits laitiers (dès le début du Xe siècle) ; le pain et les différents sorts de gateâux (dès le début du Xve siècle) ; les poissons, l’huile, le lait avec du mièl, le vin, la bière et d’autres comme le sel, le raifort, l’ail, le poivre, les pommes et les herbes.

 Un des élément de chaque fête est le repas. Si chaque repas a été une raison pour louer Dieu, de plus en était l’agneu pascal. Les mystères du salut ont besoin des signes, ont besoin des réprésentations matérieles de leur contenu caché et invisible. Ce qui est le plus important est invisible pour yeux, cela expriment les sines et les symboles. La spécifité de la religion est qu’elle vive non pas uniquement des notions, mais plutôt des symboles.

Cette fonction accomplissait l’agneau pascal qui, au départ, était un seul objet de la bénédiction. Sur cela nous en témoignent des prières de bénédiction, ainsi que les commentaires du rite. Dans la formule du VIIe siècle on a exprimé la pensée que l’agneau est béni « in figuram agni domini nostri », et Wilhelm Durand a confirmé cela par les paroles : « ad representandum quod Deus agnum comedi iussit in figuram Jesu Christi ».[2]

Conclusion

 La bénédiction des aliments pascals jusqu’à notre temps est présente pas seulement en Pologne, mais aussi en Autriche, en Bavarie et en Italie.

L’origine de ce rite chrétien est profondement enracinée dans la Pâque juve et bien évidament n’a un grand sens si elle est vécue en lien avec le mytère pascal des chrétiens qui est la mort et la résurrection de Jésus Christ.

L’évolution de la façon de vivre les fêtes pascales a produit le passage d’accent des sacrements aux sacramentaux (comme le feu, l’eau, les épines, les rameaux, les aliments...) et a collaboré au changement réel et mental à la séparation de la bénédiction de l’agneau comme symbole du Christ-Agneu de la liturgie du mystère pascal, et a détouré plutôt vers la coutume folclorique du Samedi Saint.


 

Bibliographie:

 

Opracowanie zbiorowe Diecezjalnej Komisji Liturgicznej; „Agenda Liturgiczna Diecezji Opolskiej”; Wydawnictwo św. Krzyża; Opole 1986; s. 409.

 

Ks.Marian PISARZAK mic; „Błogosławieństwo pokarmów i napojów wielkanocnych w Polsce. Studium hisoryczno-liturgiczne.”; Warszawa 1979

 

Święcone; in Wikipedia; http://pl.wikipedia.org/wiki/



[1] Opracowanie zbiorowe Diecezjalnej Komisji Liturgicznej; „Agenda Liturgiczna Diecezji Opolskiej”; Wydawnictwo św. Krzyża; Opole 1986; nr 1338.

[2] Ks.Marian PISARZAK mic; „Błogosławieństwo pokarmów i napojów wielkanocnych w Polsce. Studium hisoryczno-liturgiczne.”; Warszawa 1979

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